Graphothérapie

2 exemples de mauvaise tenue de stylo:

 

tenue corrigée:

¹ Nous entendons par dysgraphie « tout enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience ». Professeur de Ajuriaguerra

Cette science nous vient de la graphologie, elle permet de démontrer que l'écriture manuscrite est un fidèle révélateur de la personnalité. Ainsi la graphothérapie ira plus loin dans sa postulation que le travail sur l'écriture en contribuant notamment à transformer la psyché et les comportements. C’est un passage du diagnostic à la thérapeutique. Voila donc une méthode de rééducation de l’écriture qui intervient auprès d’enfants ou d’adolescents dysgraphiques¹ présentant des troubles de l’écriture : écriture trop lente, fatigante, illisible.

 

Exemple de l'écriture d'un enfant de 7 ans avant sa rééducation:

 

 

Le résultat des progrès de cet enfant après 12 séances:

Graphothérapie Adulte

La graphothérapie clinique et pathologique constitue une discipline spécialisée et approfondie de la graphothérapie, qui s’adresse particulièrement aux adultes souhaitant préserver ou retrouver une écriture fluide, lisible, harmonieuse et agréable. Elle répond à un double objectif : renouer avec le plaisir d’écrire tout en offrant une solution adaptée aux besoins graphiques spécifiques, qu’ils soient d’ordre fonctionnel, esthétique ou thérapeutique.
Au-delà de son rôle dans l’amélioration du graphisme, cette pratique se révèle précieuse pour accompagner divers troubles et pathologies. Parmi celles-ci figurent :

  • La maladie d’Alzheimer, en stimulant les fonctions cognitives et motrices.
  • L’arthrose, en adaptant le geste pour réduire la douleur et maintenir l’autonomie.
  • Les séquelles d’AVC, en favorisant la rééducation motrice fine et la coordination.
  • La crampe de l’écrivain, en aidant à relâcher les tensions musculaires et à retrouver un geste naturel.
  • Les troubles comme la dyskinésie et la dystonie, en travaillant sur la précision et la fluidité du mouvement.
  • La maladie de Parkinson, en ralentissant la progression des difficultés motrices grâce à des exercices spécifiques.
  • La sclérose en plaques (SEP), en renforçant les capacités résiduelles et en préservant la motricité fine.
  • Les tremblements essentiels ou pathologiques, en apportant des techniques pour compenser ces limitations.

Ce travail s’inscrit dans une démarche pluridisciplinaire, où le graphothérapeute collabore étroitement avec des professionnels de santé tels que des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes et des orthophonistes. Cette synergie permet d’optimiser les résultats en combinant les approches et en intégrant des solutions globales pour une meilleure qualité de vie.
En outre, la graphothérapie va au-delà de la rééducation motrice. Elle agit également sur le plan cognitif en stimulant les fonctions cérébrales, améliorant la mémoire et renforçant les connexions entre les gestes d’écriture et les mécanismes neuronaux. Cette pratique redonne ainsi du sens à l’acte d’écrire, en le rendant à la fois utile et gratifiant, dans une perspective d’épanouissement personnel et de bien-être.